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Les jeux d'Abaq

Les jeux d'Abaq
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1 novembre 2014

Bienvenu(e)s sur le blog des Jeux d'Abaq !

Bienvenu(e)s sur le blog des Jeux d'Abaq !
Ce blog est destiné à vous informer sur les jeux que nous vendons en ligne et que nous testons. Il est difficile de se rendre compte de la qualité d'un jeu sans l'avoir essayé ou sans recevoir d'avis d'autres joueurs. Tout autant, il est difficile pour...
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28 septembre 2015

Au prochain carrefour, continuez tout droit !

Automne 1862
« Au prochain carrefour, continuez tout droit ! »

 

Après la bataille du printemps, les armées se reposent et entament une ultime campagne en automne pour tenter de forcer la décision. Cette fois, les forces gouvernementales tentent une attaque sur les lignes de rebelles. Les ordres du général Bertrand, encore auréolé de sa victoire en Mai et de sa nouvelle étoile, sont de s’emparer d’un carrefour routier sur lequel, hasard de la guerre, la brigade du général Philippe est installée ! Protégée par quelques murets de pierre, elle avait, de plus, dotée ses lignes de défenses de quelques travaux de fortifications selon les ordres de leur général.

Les confédérés étaient installés sur deux lignes : une première ligne gardait les approches du carrefour tandis qu’une réserve avec un régiment d’infanterie et l’artillerie de la brigade sudiste était installée en arrière. Le flanc droit était tenu par les hommes du 7 Virginia.

 

Le Général Bertrand avait remarqué la puissance du centre de la ligne rebelle et avait décidé de lancer un assaut sur sa droite avec 4 régiments, soutenus par une batterie tandis qu’au centre, les cavaliers avaient mis pied à terre et protégeaient l’autre batterie en relation avec un régiment d’infanterie.

 

La bataille commence par une salve des Light Rifles de la batterie du Missouri qui vise et atteint les cavaliers rebelles ! Les régiments d’infanterie avancent ensuite au son des tambours, flûtes, fifrelins et compagnie. Nouveau venu, le 45 Illinois avait été intégré à la colonne d’assaut bien qu’il fut placé en arrière afin de donner de tout son poids lors du contact entre les deux infanteries. Rapidement, les cavaliers confédérés décident de se protéger des tirs des artilleurs de l’Union d’autant plus qu’ils étaient installés en face d’un sol rocailleux les empêchant de manœuvrer sans risquer leurs chevaux. Après quelques hésitations, ils décident de revenir vers leurs positions de départ alors que les fantassins de l’Union s’approchent des lignes rebelles.

 

Traversant un petit bois, les fantassins de l’Union prennent le relais de leur artillerie et tentent de lancer quelques salves sur les défenseurs de l’ennemi mais le succès n’est pas au rendez-vous ! Bien protégés par leurs murets, les confédérés répondent au feu des gouvernementaux même si les résultats ne sont pas aussi bons qu’espérés ! Les rebelles voient arriver leur batterie d’artillerie avec plaisir ainsi que les autres régiments de leur brigade. Trop optimistes, les artilleurs confédérés tentent de s’installer derrière le muret de leur droite mais ils sont accueillis par leurs ennemis par un tir d’infanterie qui élimine les servants d’une des sections de 6 pdr ! Prenant la faute sur lui, le général Philippe promet que l’on ne l’y reprendra plus ! C’est que c’est cher un canon ! Ayant identifié l’axe d’attaque des forces gouvernementales, le général confédéré envoie ses réserves pour soutenir l’attaque mais il prend aussi des unités sur sa droite qui n’est pas menacée par l’ennemi. Les artilleurs se replient pour éviter les pertes et prennent position derrière leur infanterie pour s’apercevoir qu’ils ne peuvent tirer sur l’infanterie de l’Union !!!! Le régiment venant de la droite traverse le carrefour routier et est pris à partie par l’autre batterie de l’Union qui étrenne ses canons Napoleon à cette occasion. Les salves des infanteries continuent sur la droite des forces de l’Union mais les résultats sont maigres des deux côtés ! Pour le général Bertrand, tout cela n’est pas bon : le temps passe et les lignes confédérées ne cessent de se renforcer ! Il faut lancer l’assaut et vite … Surtout qu’un jour ou l’autre, la batterie confédérée va finir par se placer et envoyer des kilos de plomb dans ses fantassins ! Un message du colonel du régiment de flanc lui annonce d’ailleurs que les premiers boulets tombent sur ses lignes et le régiment demande la permission de changer de position pour limiter les pertes.

Les quatre régiments chargés de l’assaut étant prêts, l’ordre est donné de charger ! C’est le moment que choisit le colonel du 45 Illinois de se rappeler que son collègue du 1 Illinois lui avait soufflé les faveurs d’une jeune femme de Chicago et qu’il décide de ne pas appuyer l’attaque en cours !!!! La grande charge des fédéraux s’abat sur les lignes confédérées pour une mêlée pleine de cris et de fureur ! Las ! Les rebelles repoussent toutes les attaques lancées ! Désorganisées, les unités bleues reculent et subissent de nouvelles salves des défenseurs ennemis sans pourvoir répliquer efficacement ! Pour protéger la retraite de ses camarades, le 24 Indiana reste à portée de fusil des rebelles avec le 45 Illinois qui, lui, perd du monde et se replie rapidement.

Les artilleurs confédérés tentent une dernière fois de se faire remarquer en attaquant la batterie du Missouri par des tirs à longue portée mais la réplique des fédéraux leur coûte encore une section de 6 pdr ! Ce n’était vraiment pas leur journée …

Les pertes ont été lourdes pour le Général Bertrand qui signale à son commandement qu’il suspend son attaque, préférant garder ce qui lui reste de forces pour tenir sa place dans la ligne de bataille de l’armée !

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ignale à son commandement qu’il suspend son attaque, préférant garder ce qui lui reste de forces pour tenir sa place dans la ligne de bataille de l’armée !

 

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19 septembre 2015

Pour quelques poules de plus !

Mai 1862
Pour quelques poules en plus …

 

En cette nouvelle belle saison, les deux armées se font face lors d’une nouvelle campagne. Ayant réussi à intercepter les ordres de l’armée ennemie, la brigade du Général Bertrand est chargée de tenir une position formée par une ferme entourée de murs bien épais ! Son adversaire est, encore une fois, le Général Philippe. Chaque brigade a reçu des renforts : les nordistes disposent d’une seconde batterie d’artillerie et du 24th Indiana tandis que les confédérés ont accueilli le 5th Louisiana.

Inquiet d’une éventuelle surprise, le supérieur du Général Bertrand a gardé le 24th Indiana  réserve, tout en assurant que le régiment e question viendrait renforcer la brigade fédérale l’attaque principale ennemie visait bien la ferme.

Plaçant la Batterie de l’Ohio au centre de son dispositif, avec les régiments du Missouri en soutien, le Général Bertrand ordonne à la batterie du Missouri et à son régiment de cavalerie de tenir le flanc droit de sa ligne. De son côté, le Général Philippe place le 7th Virginia Cavalry et le 1st New Orleans pour former une colonne sur sa droite tandis que la colonne principale qu’il rejoint comporte toutes ses autres unités.

Les premiers mouvements confédérés sont effectués par une avance rapide de l’aile droite qui tente de déborder les murs tenus par les Fédéraux. De la colonne principale, le 5th Louisiana avance vers un bosquet d’arbres pour menacer l’autre flanc fédéral. Les fédéraux envoient alors le 1st Illinois et le 2nd Missouri pour s’opposer aux cavaliers et fantassins rebelles. De son côté, le 1st Missouri se déporte sur la droite pour faire face au régiment ennemi maintenant parvenu dans le bosquet d’arbres.

Le 7th Virginia met pied à terre pour engager l’infanterie fédérale. Les salves échangées enlèvent du monde aux cavaliers rebelles mais l’attention du Général Bertrand est subitement attirée par son régiment de droite, le 1st Missouri qui quitte les couverts du mur de la ferme pour s’avancer vers la colonne sudiste alors prise à partie par les canons du Missouri ! Cette erreur tactique va coûter beaucoup de monde au régiment de missouriens ! Pour tenter de résoudre la situation ennemie, la cavalerie fédérale monte en selle e se dirige rapidement vers les canons rebelles.

A gauche, les cavaliers rebelles perdent beaucoup de monde et n’ont plus que la moitié de leurs effectifs en ligne ! L’infanterie qui les accompagnait décide de tourner vers la gauche pour longer les murs de la ferme et avancer vers le bâtiment pour s’emparer de l’objectif. Voyant sa batterie d’artillerie menacée par la cavalerie ennemie, le Général Philippe détache les Vétérans du 2nd Virginia pour la protéger. Le 1st Alabama reste au centre de son dispositif : il attend l’élimination de l’artillerie ennemie pour avancer ! Loin de vouloir se replier, le 7th Virginia décide de faire le tour des forces ennemies pour rejoindre le bâtiment de la ferme et le soutien de son infanterie. L’artillerie fédérale qui tenait le centre de la ligne s’étant repliée devant la menace du 1st New Orleans, l’infanterie confédérée tenue en réserve décide d’avancer pour se joindre à l’assaut ! C’est le moment que choisit le 24th Indiana pour arriver soutenir la défense de la ferme ! C’est aussi le moment que choisit le 7th Virginia pour désobéir aux ordres et refuser de rejoindre l’infanterie qui avance vers la ferme. Une querelle au sujet d’une jeune femme, dit-on !

La cavalerie de l’Union abandonne l’idée d’attaquer la batterie confédérée qui est maintenant soutenue par un régiment d’infanterie et son colonel décide de rester à distance pour immobiliser les fantassins ennemis alors que la bataille pour la ferme s’intensifie !

Réduits à une centaine de survivants, les cavaliers rebelles sont isolés derrière les lignes ennemies et tentent de rejoindre leur infanterie ! Au centre, l’infanterie  confédérée parvient à s’emparer de la ferme et concentre deux régiments dans cette zone après avoir forcé le repli des canons confédérés. Ils placent même une salve sur les flancs d’un régiment de l’Union, faisant de nombreuses victimes !

C’est le moment que choisit le 24th Indiana pour se comporter brillamment : comme à l’exercice, ses fantassins mettent la baïonnette au canon, tire une salve et chargent l’ennemi ! Le 1st New Orleans, fatigué par une journée de combats, usé par les pertes part immédiatement en déroute ! La ferme est de nouveau solidement tenue par les soldats en bleu !

 

Le Général Philippe ordonne alors une retraite sur ses lignes de départ afin de réorganiser ses unités !

Voici les photos de la bataille

Les positions initiales des fédéraux

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Positions initiales des confédérés

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Avance confédérée sur ma gauche

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Le mur est passé !

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Sur ma droite, une tentative est amorcée !

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Les cavaliers sudistes reçoivent du plomb !

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Le Colonel du 1 Missouri veut jouer les héros et quitte sa position protégée ! Trahison !

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Les cavaliers nordistes avancent vers la batterie confédérée !

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Le 1 Alabama décide de piquer vers le centre pour attaquer ma batterie principale et la ferme !

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Exsangue, la cavalerie confédérée s'obstine ...

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Le 24 Indiana arrive à point nommé !

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Les fantassins confédérés arrivent à prendre la ferme !

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Le 24 Indiana met baïonette au canon, tire une salve et charge !

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18 août 2015

Combat dans la Vallée du Rhône !

La règle Chef de Char permet de rejouer les combats entre blindés depuis la Seconde Guerre Mondiale. Justement, nous avions une petite soirée à occuper, quelques chars Tigre ou Panzer IV mais aussi quelques Sherman et un petit Stuart qui attendaient, perdus dans leurs boîtes de rangement !

Le scénario devait être simple, rapide puisque le chef des blindés allemands est censé se coucher tôt !!!! C'est donc l'été 1944, la 5ème Division Blindée des FFL remonte le Rhône et cherche à localiser les blindés allemands reculant pas à pas pour permettre aux unités d'infanterie de pouvoir rejoindre l'Alsace et le front principal. Le Détachement du Capitaine Bertrand a reçu l'ordre d'avancer vers les défenses allemandes et de les engager rapidement.

Pour cela, il dispose de deux chars Sherman 76, de quatre chars Sherman 75 et d'un char Stuart de l'unité de reconnaissance.

En face, le commandant allemand a prévu de livrer bataille avec l'appui de quelques chars Tigre (2 en fait) et de 4 chars Panzer IV.

Chaque camp n'étant pas dans une posture agressive, le scénario se termine à la fin du tour où l'un des camps a subi 50% de pertes : les allemands se replient donc après la perte de 3 chars, les FFL se replient après la perte de 4 chars. Les  deux camps commencent hors table et doivent entrer en fonction des tirages des cartes d'activation.

 

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Les premiers échanges d'obus font leurs premières pertes !

 

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La bataille est acharnée : le terrain ouvert permet de travailler ses lignes de tir et le chef des chars allemands a très envie de gagner !

 

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La bataille fut âpre : les chars allemands ont pu utiliser la supériorité de leurs armements et les chars alliés, trop loin, ont compté essentiellement sur la valeur de leurs deux chefs pour se sortir de ce guêpier.

A noter que si le dernier Tigre n'avait pas raté son tir sur le char Stuart, la partie finissait sur un match nul ! Comme quoi !!!!!!

26 mars 2015

La rivière de la Mort !

Chickamauga : la Rivière de la Mort

Chicka quoi ?

Edité par Decision Games, la bataille de Chickamauga est une des rares batailles de la guerre civile américaine qui a vu s’affronter des armées de taille identique : 48 000 confédérés ont affronté 45 000 fédéraux pendant deux jours en Septembre 1863. Le général nordiste Rosecrans est l’auteur d’une campagne d’été toute en manœuvre qui lui permet de rejeter son adversaire, le général Bragg, de Chattanooga sans effusion de sang. Après les défaites de Gettysburg et de Vicksburg, les confédérés sont à la recherche d’une victoire militaire pour équilibrer cet été malheureux. L’armée de Rosecrans devient la cible et des renforts sont affectés : Longstreet emmène ce qui reste de son corps d’armée et Buckner quitte ses positions dans le Tennessee oriental. Renforcé, Bragg décide de passer à l’offensive contre les colonnes fédérales qui se sont dispersées pour le trouver. Une première tentative confédérée de surprendre deux divisions bleues échoue et alarme Rosecrans qui regroupe ses unités pour la bataille qui s’annonce. Les deux chefs d’armée se cherchent sans réellement se trouver : petit à petit, les troupes convergent vers Lafayette Road. Les fédéraux pensent avoir localisé le corps principal mais butent sur l’aile gauche confédérée tandis que leurs ennemis pensent avoir localisé la droite ennemie mais vont engager son centre ! La bataille va se dérouler dans une zone très boisée, forçant les adversaires à livrer des combats très rapprochés.

Le début de la bataille

La mise en place de la partie offre deux situations très différentes pour les deux camps : chez les fédéraux, Rosecrans est celui qui a le mieux compris la situation.  L’inverse, Bragg a encore des doutes sur les positions ennemies mais il a réussi à mieux concentrer son armée que Rosecrans. Les fédéraux disposent de leur quartier général dès le 19/09 au matin : ils pourront déplacer leurs troupes correctement plus rapidement et plus efficacement que les confédérés qui devront réussir un jet de dé pour faire entrer en jeu leur quartier général.

T0 placement 3

 

La première journée est donc consacrée à la mise en place des armées et la réception des renforts. Les fédéraux attendent les dernières troupes du 14ème Corps de Thomas ainsi que le 21èmeCorps tandis que les confédérés attendent l’arrivée des divisions de DH Hill et d’une division de Longstreet, lui-même étant encore absent.

L’affrontement se déroulera le long de Lafayette Road : c’est l’artère principale des mouvements fédéraux. Au placement, seule la brigade Wilder est positionnée pour tenir le vide entre le 20ème corps fédéral tenant Lee’s and Gordon’s Mill (à droite) et le 14ème Corps de Thomas qui est éloigné sur la gauche. Cette brigade est une infanterie montée équipée de fusils à répétition (achetés par Rosecrans sur ses deniers personnels). En toute logique, les confédérés avancent autant que possible au centre pour prendre du terrain tandis que le Corps de Polk détache sa plus grosse division pour renforcer le centre tout en gardant la cavalerie de Forrest sous la main.

 

T1 mouvement csa

 

Dans les deux camps, les mouvements sont compliqués car l’absence de commandement force les joueurs à tirer les mouvements de leurs unités avec 1D6 ! Après quelques tours, les confédérés tentent un assaut avec la Division Preston mais il est repoussé facilement avec quelques pertes chez les Gris ! De son côté le général Hood commandant deux divisions de Longstreet parvient à avancer rapidement dans les bois n’escomptant pas de réactions de l’Union. Petit à petit, les lignes des deux armées se forment tandis que les renforts des deux camps se déploient ou arrivent sur la carte.

 

T2 mouvement csa attaque Preston

 

Le commandement fédéral est mis en place vers le milieu de journée tandis que le commandement confédéré est efficace en fin d’après-midi.

 

T6 attaque 14 corps

 

La fin de la première journée

Avant la tombée de la nuit, Thomas lance une attaque sur le Corps de Buckner qui tient la droite confédérée mais les succès sont limités et les Gris se contentent de reformer une ligne un peu plus en arrière. La brigade de Robertson repousse même la seconde division du 21ème Corps. Profitant de l’obscurité, Preston lance une nouvelle attaque à travers le ruisseau : il avance cependant, prenant beaucoup de pertes. Pourtant, les Bleus reculent encore et ne tentent pas de reprendre le territoire perdu.

Quand la nuit tombe, les lignes sont bien installées et la grande bataille va pouvoir commencer au lever du soleil.

 

T6 fin attaque 14 corps

 

La vraie bataille commence !

Au lever du soleil, la bataille commence dans la clairière de la ferme Brock : Thomas lance à nouveau une attaque contre l’aile droite confédérée. Les résultats sont même plutôt mauvais ! Une seconde attaque sera lancée une heure plus tard et la brigade Wilder en prend la tête. A droite, le 21ème Corps reprend le terrain perdu la veille. Une contre-attaque confédérée repousse le second assaut avec violence : la brigade Wilder doit fuir vers l’arrière pour se reformer. Au Centre, les divisions de Hood lancent des attaques assez timides. L’échelon confédéré est aussi complété par une attaque de la gauche confédérée mais les positions de l’Union y sont solides.

 

T7 debut de la nuit

 

En fin de matinée, les succès de Thomas sur la droite confédérée sont notables et la situation n’est guère brillante pour Buckner.

En début d’après-midi, les troupes d’Hood, DH Hill et Longstreet lancent une forte attaque au centre et culbutent les défenses bleues au point que vers le début de l’après-midi, Thomas rappelle ses troupes car son centre est très menacé et les confédérés approchent de Lafayette Road. La fin de l’après-midi verra une longue suite d’assauts sudistes qui repousseront les nordistes derrière Lafayette Road et menaceront même le Quartier Général de Rosecrans quand la bataille s’arrêtera vers 16h30. Malgré quelques revers, les Bleus ne pourront pas arrêter les Gris. A gauche, Polk passe Lee’s and Gordon’s Mill avec ses fantassins et ses cavaliers et se permet de lancer des attaques contre les fédéraux du 21ème Corps qui reculent avec les autres unités.

 

T10 mouvement csa

 

T16 fin 1

T16 fin 3

 

Mais qui a gagné ?

Avec 5 PV contre 3 PV, les Gris l’emportent. La grande victoire n’est pas atteinte mais les pertes subies donnent une victoire mineure aux Confédérés. « Tout ça pour ça ? » indique mon adversaire.

La bataille a été menée avec intelligence des deux côtés : les prises de risques ont été soupesées le premier jour. L’attaque de Thomas au début du second jour a été brutale mais n’est pas parvenue à tourner les lignes de Buckner comme le voulait mon adversaire. Il avoue même s’être laissé attirer trop loin ce qui a rendu plus compliqué son recul quand Lognstreet a lancé l’assaut au centre. Il n’avait alors plus de réserves pour faire face à ce danger.

Les séries Decision Games

Les règles sont simples, directes et intelligentes. Cela permet de se consacrer au plan global tout en préparant ses attaques assez facilement. A recommander pour des parties rapides et sans prise de tête !

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25 février 2015

Chef de Char, la démo arrive !

Les règles Chef de Char ont pour objectif de permettre de jouer des affrontements entre blindés en Europe lors des années 1944 et 1945 avec des règles simples mais suffisamment réalistes pour offrir des parties jouables en une heure ou deux et sans forcer à contracter un emprunt auprès du FMI !

Pour l’occasion, Flavien a ramené ses blindés en 15mm (tout juste peints) : 4 Sherman (canon de 75mm) et un Sherman (canon de 76mm) vont affronter 5 Panzer IV. Pour la petite histoire, les Sherman sont aux couleurs de la 5ème Division Blindée qui remonta la Vallée du Rhône et fit campagne en Alsace puis en Allemagne. Un socle avec un PAK36 nous permet de visualiser l’objectif de la section française dans un petit village. Pour ce qui est de l’équilibre des forces, les Sherman ne disposent que d’un seul canon amélioré tandis que tous les chars allemands bénéficient de canons de 75mm nettement supérieurs à ceux de leurs ennemis et nous avons joué des équipages équivalents pour les deux camps mais introduit un événement aléatoire avec une météo à déterminer au hasard. Nous avons joué deux scénarios, permutant les camps entre deux parties.

Les Sherman français ont gagné les deux parties avec un score de parité entre les joueurs ! Malgré le handicap du canon, les FFL ont gagné avec justesse mais quand même ! Ce test grandeur nature a permis de bien s’amuser tout en travaillant sur la règle. Par la même occasion, nous avons pris quelques photos et j’en profite pour vous les montrer.

 

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Sur cette photo, vous pouvez observer l'équipe des héros de la 5ème Division Blindée ! Ils ont décidé de poser près de la rosace !

 

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Leurs adversaires de l'armée allemande de 1944. Eux ont voulu poser autour du marqueur de tir d'artillerie ! Chacun son truc quoi ...

 

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J'ai organisé une petite scène avec l'encerclement d'un blindé allemand. Ou alors, j'invoquais des puissances occultes pour avoir plus de chance ? Je ne sais plus !

 

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Flavien vient de préparer sa défense autour de l'objectif. Le chef de section est au milieu, prêt à réagir aux mouvements français.

 

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Les français entrent en scène ! Un groupe tente un mouvement sur la gauche tandis que le chef de section renforce son autre groupe qui avance au centre de la table !

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Le groupe de gauche engage les chars allemands et parvient même à éliminer un char ennemi dès les premiers échangent de tirs. Le char de tête a été endommagé ainsi que le second Panzer IV. Au fond à gauche, le chef de section allemand vient en renfort mais il est peut-être un peu tard ?

 

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Cette vue globale de la table permet de voir la situation à un moment crucial de la bataille. A gauche, le groupe français a exploité ses résultats et avance vers le village français. Le renfort du chef de section a permis de nettoyer rapidement cette aile du front mais en échange, l'autre groupe a perdu ses deux véhicules suite à la sortie des derniers chars allemands.

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C'est le moment de l'attaque finale contre le chef de section allemand. Les deux derniers chars opérationnels français restent toutefois prudents et ils se cachent autant que possible derrière des éléments du terrain ! On apprend vite à se méfier des canons allemands ! Pour la petite histoire, le char allemand sera mis hors de combat mais pas détruit !

La mission est réussie par les blindés français mais il ne reste que deux véhicules en état de se battre.

Après 6 mois de travail, les règles fonctionnent bien et les combats entre blindés sont aisés à représenter sur une petite table pour des formats "patrouille" ou sur une grande table pour les formats "compagnie".

Les figurines, la table, les bâtiments, la rosace, le dé de météo, les D6 de combat ont été fournis par Flavien lui-même, visitez son blog pour profiter de ses expériences de joueurs !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19 janvier 2015

ADG à Ballainvilliers : les tribulations des chinois ...

Mon armée chinoise QIN en 15 mm a subi récemment une mise à jour pour trois raisons : d'abord la V3 d'Art de la Guerre est parue depuis Septembre et il fallait que je nettoie un peu son organisation sur le champ de bataille suite aux tests effectués lors du tournoi d'Aniche l'année dernière et je venais juste de re-socler mon infanterie lourde, mes chars lourds et mes arbalétriers.

Donc, la nouvelle mouture était à tester avec une nouvelle organisation. Un Vendredi soir à Ballainvilliers m'a permis d'affronter les chinois des Royaumes du Nord dans une guerre civile a-temporelle : une longue ligne de lanciers médiocres au centre, des alliés infanterie moyenne et un corps de cavalerie lourde accompagnés d'archers montés. Il y a dedans aussi une artillerie légère qui va supporter l'attaque de la cavalerie ennemie. Les Qin ont formé deux corps d'infanterie et un corps monté avec les chars lourds et la cavalerie.

 

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  Mon corps monté est placé à gauche et il fait face au corps monté ennemi. A l'issue du premier tour de Mickael, ses troupes montées et ses alliés ont avancé tandis que ses lanciers lourds médiocres restent en retrait. Une colonne de cavaliers est resté en retrait.

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Mon corps monté s'approche de l'ennemi pour préparer le combat des deux forces principales d'attaque tandis qu'au centre et à droite mes deux corps d'infanterie vont engager le combat avec leurs adversaires, comptant sur la qualité de mon infanterie lourde impact élite.

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Malheureusement, les premiers tirs de l'ennemi font mouche et désorganisent une grande partie de mes troupes d'assaut. Les tentatives de ralliement ont échoué bien que le contact ne soit pas établi. Immobilisé par les ralliements ratés, mon corps laisse passer une cavalerie légère ennemie derrière ses lignes.

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Après, c'est la charge des adversaires !

 

Un selfie des lanciers ennemis !

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Au centre, le contact avec les lanciers médiocres des chinois des royaumes du Nord est favorable à l'infanterie Qin, plus efficace.

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 Toutefois, la victoire des fantassins Qin viendra trop tard pour rattrapper les revers subis sur les ailes !

 

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Sur ma gauche, mon corps de cavalerie / chariots lourds est mis à mal par l'association des cavaliers archers et des cavaliers impact de mon adversaire ! La défaite est rageante mais elle est pleine de leçons sur la capacité de mon armée Qin tout autant que sur le travail que je dois fournir pour bien commander les forces et les faiblesses de mes troupes.

 

Art de la Guerre ne repose pas exclusivement sur la force (supposée) des troupes que l'on manie : la victoire est aussi la conséquence directe des décisions globales que l'on fait tout au long de la partie : le placement des terrains, des corps et des unités de chaque corps.

 

Le succès de cette règle est largement mérité et la Version 3 des règles sont issues d'un travail intéressant porté par toute une communauté de joueurs. On dit d'ailleurs que la règle perce aux Etats-Unis ... C'est bon signe !

 

 


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4 janvier 2015

Je ne suis pas .... ksssshhhhh .... ton père !

Bon, j'ai réussi à faire une partie de Star Wars X-Wing. Pas que se soit un jeu difficile à mettre en place (bien au contraire !) mais entre occasions ratées et vendredis soirs consacrés à faire dodo avant d'aller tenir le stand sur une convention, j'ai raté pas mal de séances au club de Vaires. Et quand je dis pas mal, c'est même un peu plus ! Donc le topo est simple : Benoît (chez les Dragons de Vaires, on le reconnait facilement : il est grand et propose toujours une partie de Warhammer Fantasy avec des trucs bizarres et poilus sur la table) venait de s'équiper et il voulait jouer ! On avait un jeudi de glandouille en commun (mes commandes étaient expédiées donc !) et on avait décidé de se mettre des pourre-pifs en criant "Piou-Piou-Piou". Je fais très mal le son du laser ...

Donc, on a fait des équipes du Mal (moi, Dark Vador et deux types qui s'étaient engagés pour de mauvaises raisons) et du Bien (Antiles et un troupeau de gars qui s'imaginent vaincre les gars du Mal !

Voilà les méchants :

starwars01On était nombreux, avec un bombardier et Darky dans son intercepteur.

En face, quelques gueux pensaient faire mieux que de la figuration :

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Antilles les avait rassemblé pour escorter un sénateur vers un endroit sécurisé toussa. Bien entendu, le BSI avait tout entendu et Darky avait décidé de vaporiser l'impétrant, histoire de rappeler qui avait l'armure la plus noire ! Bref, les rebelles avaient été interceptés et le combat pouvait commencer ! Comme Darky ne voulait pas négocier mais vaporiser, on avait décidé de se passer des salamalecs habituelles pour entrer dans le vif du sujet !

 

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De toute façon, le combat spatial est toujours un bordel monstre ! C'est d'ailleurs tout l'intérêt de ce jeu et les surprises viennent à chaque tour en fonction des ordres donnés en début de tour !

 

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En tout cas, le chaos fut génial ! Les vaisseaux rebelles ont de sacré écrans à passer ! J'avais organiser mes troupes par équipe de deux pour percer les lignes rebelles et atteindre cette foutue navette pour dérouiller le sénateur !

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Darky et le bombardier se sont chargés du B-Wing : le bombardier y a laissé ses plumes mais Darky est passé à autre chose quand le rebelle a fait "boum !" mais on l'a eu le saligaud !

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Le reste du champ de bataille fut un tombeau pour les chasseurs impériaux ! "Si t'as pas de boucliers, t'as pas de raison de résister longtemps !!!" jubilait Benoît en voyant les carcasses de mes vaisseaux !

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Mais, comme le montre la photo ci-dessus, mes vaisseaux ont pu trouver l'ouverture et s'engouffrer dedans pour aller taper le sénateur !

 

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A la fin, ne restaient que Darky et un pilote dont l'Histoire ne retiendra pas le nom (certainement un Bob quelconque) et ils ont réussi à se mettre dans les 0600 de la navette sénatoriale : ll ne restait plus qu'à aligner le traître et a lâché les Piou-piou-piou rouges pour l'envoyer ad Patres !

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Il a fallu éviter quelques rebelles qui croyaient encore pouvoir gagner ...

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Le plan était brillant, non ? Sauf qu'on avait oublié que, par la même occasion, les rebelles allaient aussi se concentrer sur les deux derniers chasseurs qu'il me restait ! Argh ...

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Bon, on est maintenant dans son 0600 et il ne reste plus qu'à espérer l'abattre : les radars rebelles nous ont sniffé, tels des malandrins qu'ils sont ! Mais, in extremis, on l'a eu ! Une belle rafale de Darky (hyper concentré) et le sénateur a vu ses cellules se mélanger avec le vide de l'espace ! Il était pile l'heure de gagner car les chasseurs rebelles n'attendaient que leur tour pour nous taper ! Une victoire comme Hollywood sait les filmer sauf que là les gentils ont perdu !

Le sytème de jeu est intéressant et très intuitif : cela permet de jouer tout en apprenant (et inversement) ! Il est aisé de prendre en main une escadrille de plusieurs vaisseaux et de jouer rapidement. La matériel est superbe (comme la nappe de Benoît) et les cartons des vaisseaux permettent d'avoir sous les yeux les caractéristiques des vaisseaux e permanence !

Star Wars X-Wing est un jeu très intéressant avec un système simple mais qui tourne vraiment bien et avec simplicité ! A cette date, notre stock est vide mais rien ne vous empêche de nous contacter pour passer une commande : la livraison est rapide !

25 novembre 2014

La guerre en dentelles à Vaires sur Marne !

La Convention des Dragons de Vaires s'est tenue comme chaque année et avec l'aide d'Olivier et Marc, nous sommes parvenus à présenter une table de figurines en 10mm de Pendraken : la bataille de Vaires sur Danube ! Pas la peine de demander à Wikipédia des informations dessus, la bataille est fictive et elle nous a juste donné un cadre pour sortir nos figurines et de se tirer dessus ... Bref, trois armées étaient réunies sur ce champ de bataille : l'armée autrichienne de Louis, Margrave de Baden (moi), la Colonne accourue de Flandres et commandée par Tallard (Olivier) et les forces franco-bavaroises de l'Electeur Maximilien (Marc).

L'objectif des autrichiens était de tenir leurs lignes jusqu'à la tombée de la nuit avant de reculer : à 45000 contre 65000, ils étaient surclassés en nombre et Tallard venait avec la Garde Royale (ça c'est pas grave ...) dont la Maison du Roi (là, c'est plus grave). Autant le dire, la pensée du commandement autrichien était de sauver autant d'hommes que possible.

Nous avons joué avec les règles Age of Eagles et le supplément Age of Honor.

A 12h00, le combat s'engage conformément aux résolutions négociées par les chefs d'armée. A gauche de la ligne française, se trouvent les Bavarois en soclage blanc comme la neige : plus de 10000 cavaliers, 35000 hommes en tout. A droite de cette ligne, se trouve Tallard avec 30000 soldats dont quelques unités d'élite des troupes royales. Surclassés en nombre de cavaliers, les autrichiens comptent sur leur artillerie composée à 50% de gros calibres de 12 livres. A droite, les hongrois et les anglais et au centre l'infanterie tandis que les dragons autrichiens tiennent l'extrémité gauche. En réserve, les cuirassiers et les grenadiers autrichiens se tenaient prêts à bouger vers les premiers trous ...

 

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 Erreur du débutant et flagrant délit : confier la garde des palissades à des Grenzers irréguliers ! Maintenant, je sais et promis, je ne le ferai plus ! Quoi que ... Non, je ne le ferai plus ... Surtout que le régiment hongrois Saint Julien, juste derrière pouvait faire mieux !

 

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L'aile droite française était plus méthodique dans son avance et Olivier a pris un soin tout particulier à garder ses alignements de son infanterie. Ce ne serait pas le même type de combat entre chaque aile.

 

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L'aile droite autrichienne de Nadasdy était composée de hongrois et d'anglais : chargés d'arrêter un débordement impétueux des franco-bavarois de Maximilien, ils allaient passer une sale journée. Enfin, c'est ce que pensait le commandement autrichien.

 

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Le déploiement des franco-bavarois laisse peu de doute d'ailleurs : la cavalerie fonce en avant tandis que l'infanterie et l'artillerie doivent rattrapper dès que possible.

 

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Tallard avait concentré sa cavalerie sur l'aile et son infanterie au centre. Cette dernière allait essuyer les bombardements des canons lourds autrichiens pendant toute l'après-midi.

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A gauche, les hostilités s'engagent mal pour les Impériaux :  une charge de bavarois met les gardes frontières hongrois en déroute avec de fortes pertes et les éléments défensifs sont perdus ainsi qu'une batterie de canons. Et c'est juste l'apéritif ! Heureusement, le régiment Saint Julien stoppe la percée des cavaliers ennemis !

 

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L'aile gauche autrichienne avec la division de dragons de l'armée autrichienne et le régiment de ligne de Baden Baden. Olivier prépare ses derniers mouvements et sa cavalerie marche à travers le bois. La brigade de mercenaires danois en manteaux gris est en réserve de l'aile : les danois ayant adopté le feu de peloton, ils sont même la troupe d'élite localement. Je suis donc serein sur l'engagement qui se prépare !

 

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Et voilà, la grande charge des cavaliers de Tallard arrive au contact ! A noter qu'Olivier a pris soin d'engager la batterie d'artillerie aussi.

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Le résultat de la charge des dragons français est un succès total : je sauve mes cavaliers parce qu'il leur manque un demi centimètre de fuite pour sortir de la table ! Les pertes sont lourdes, mes deux brigades ont été bousculées et désorganisées ! Victorieux, les français sont maintenant sur le flanc de l'infanterie de l'aile gauche ... Le calcul est vite fait : il reste, à ce moment de la partie, trois heures de bataille et il va me falloir une heure ou une heure et demie pour pouvoir à nouveau utiliser mes Dragons. Les Cuirassiers de la réserve prennent la route pour combler le trou et rendre la monnaie de sa pièce à Tallard !

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Les franco-bavarois ont engagé la bataille sur ma droite. Après quelques tours, les anglais sont engagés avec les Hussards hongrois pour repousser les cavaliers ennemis et cela fonctionne plutôt bien même si le Régiment Saint Julien ne parvient pas à reprendre la palissade perdue.

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 Attaqué sur mes ailes, avec une colonne franco-bavaroise qui prend la direction du centre de mon dispositif, je conçois une douloureuse version de la fin de cette journée ...

Voilà l'aile gauche de mon armée à ce moment de la bataille :

 

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Le grand vide laissé par mes dragons est criant ! J'ai beau avoir la Sainte Vierge comme patronne de l'Autriche, je crains que même un miracle ne saurait sauver cette journée. Pourtant, l'aile droite tient bon : les assauts des franco-bavarois sont quelque peu brouillons et ne gagnent que peu de terrain avec un coût énorme payé par la cavalerie de l'Electeur Maximilien pendant que l'infanterie tente de monter en ligne.

A 17h00, la Convention s'arrête et il faut plier les bagages : la partie est intéressante et les règles sont suffisament simples pour rentrer dedans sans avoir des tas de points obscurs à lire ou ingurgiter. La procédure du  tour est simple : on jette le dé pour activer chacune de nos brigades, sachant que ce dé simule aussi les récupérations des désordres et les problèmes de commandement, une fois les mouvements terminés, tirs défensifs puis tirs offensifs puis les combats au contact. En restant objectif, un tour de mouvement plus les combats représentent au pire 15 à 20 mn pour le joueur soit 30 à 45 minutes pour un tour complet.

En conclusion !L'échelle de 10mm est aussi parfaitement adaptée pour cette règle, même en gardant un soclage prévu pour le 15mm. Et, par rapport au 15 mm ou au 28 mm, c'est une sacrée économie permettant ou de partir en vacances loin et cher ou de peindre plus de figurines ! Bon, j'ai choisi de peindre plus ...

Age of Eagles est bien la descendante de Fire and Fury et, à part l'apparition légère des formations dans le jeu, l'essentiel est bien gardé ! Après la bataille, nous avons décidé d'élargir notre stock de figurines à la production d'une armée anglo-hollandaise (Olivier) et d'une armée prussienne pré-frédéricienne pour moi !

Age of Honor est un recueil de scénarios couvrant la période 1701 à la fin de la Guerre de Sept Ans et il présente les nouveaux types de troupes avec les nouvelles tables dans un aide de jeu adapté à cette époque.

Les commandes de figurines de 10 mm sont déjà chez Pendraken ...

10 novembre 2014

Bolt Action : Paras contre Paras ! avec Bolt Action

Lors de la Première Convention des Grenadiers de l'Essonne, une partie de Bolt Action a été organisée le Dimanche. Bon, du coup j'ai joué ... Le scénario était alléchant : des Paras allemands renforcés par un grand nombre de blindés tentent de bousculer des Paras américains eux-même renforcés par des blindés venus d'Omaha ! L'objectif de la bataille était le contrôle d'un village normand.

Les Paras allemands étaient répartis en deux Kampfgruppe comptant chacun une section de paras allemands. L'un des Kampfgruppe disposait de chars de combat (Panzer IV H surtout), l'autre disposait d'un canon antichar de 75 mm et de l'appui de 2 canons d'assaut STUG III plus un char Panzer III. En face, les paras avaient l'appui de Sherman, de Stuart, d'un canon antichar para de 57 mm mais, et cela allait bien aider, d'un détachement de 2 mortiers. Quelques positions défensives et les maisons du village permettaient à la section américaine de pouvoir espérer quelque chose de cette bataille !

A ceux qui se posent la question, non nous ne suivions pas les règles de constitution des Sections Renforcées ! Voilà, c'est dit !

Prise en enfilade par l'antichar américain, la rue principale est évitée par les véhicules allemands qui attendent que ce problème soit traité en bonne et due forme !

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A droite, la section allemande d'assaut avance son soutien tandis que les chars plus légers surveillent les environs : qui dit américain, dit Bazooka, qui dit Bazooka dit ...

 

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 Bref, entrant sur la table, les allemands ont perdu quelques tours pour mettre en place leurs soutiens et supports, ce qui a permis aux américains de réussir quelques coups fameux comme la destruction de plusieurs blindés de l'aile gauche allemande ! Dont un avec un bazoka ... Comme par hasard !

 

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Les américains se sont battus avec acharnement : contre-attaques locales, barrages de mortiers meurtriers ... Les allemands n'ont pas été à la fête et parvenir à la lisière du village fut un calvaire pour l'infanterie ! Les pertes subies ont empêché tout assaut sérieux en fin de bataille. Un groupe de paras américains s'est même rendu après avoir bloqué les paras allemands devant une maison détruite !

 

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Bien qu'eux-mêmes touchés sévèrement, les américains sont parvenus à garder le contrôle de leurs lignes de défense. Nous avons pu aussi assister à un duel frénétique entre un canon antichar allemand de 75 mm et un Sherman 76 mm pendant toute la partie ! Aucun n'est parvenu à toucher l'autre pendant les 8 tours de jeu !

Bien que sortant des règles de constitution des sections renforcées, cette partie était équilibrée et les bonnes décisions du chef de section américain lui ont permis de tenir bon. Ce fut une bonne partie malgré tout, jouée dans une bonne ambiance et sans trop recourir aux règles et aux livrets spécifiques : c'est bien le point fort de Bolt Action !

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